Article modifié le 14 août 2021
Ripper un CD, c’est recopier son contenu sur un disque dur en appliquant au passage une compression, avec ou sans perte. C’est l’opération obligatoire pour la constitution d’une bibliothèque numérique stockée dans un PC media center, un disque dur en réseau ou un serveur. Cette opération a un énorme défaut : elle est consommatrice de temps à outrance. C’est pour cette raison que des sociétés se montent pour se proposer de le faire à votre place. C’est le cas de TrackDigital qui est sur Tours (37). D’après TrackDigital, ripper un CD prend environ 10 minutes. En fonction de la taille de sa collection de CD, ça peut aller loin ! C’est d’ailleurs mon cas et je n’arrive toujours pas à avoir le courage de faire cette opération une bonne fois pour toute. Alors je le fais petit à petit mais autant vous dire que ça n’avance pas bien vite… TrackDigital propose des tarifs de 1,09 à 1,29 Euros par CD selon la quantité que vous leur confierez. A vous de réfléchir et de calculer le ratio coût/temps perdu. Pour en savoir plus, vous pouvez les contacter sur trackdigital(arobase)free(point)fr.
Je suis en tous les cas convaincu que ce type de service va se multiplier dans les années à venir !
C’est pas gagné ! Enfin pour l’instant, le cas précis des sociétés de “rippage” ne leur a, à mon avis, même pas encore effleuré l’esprit…
Je suis d’accord avec toi Alban, c’est tres tendancieux mais si on s’en refere aux textes le copiste c’est à dire celui qui touche les machines pour faire la copie doit etre prorietaire des CD-Audio. Même si la societe se deplace chez le proprietaire elle ne sera pas autorisée a faire cela elle n’est pas proprietaire des CD-audio … Ce serait bien de pouvoir beneficier de ce service mais vu comment en France on tape sur tout ce qui touche de pres ou de loin aux droits d’auteur (Cf Loi DAVSI) je ne suis pas optimites quand a la legalité. De toutes maniéres il suffierait de demander a la Sacem et autres organismes collecteurs de type SDRM, Scpp d’avoir leurs avis …
Je suis partagé sur ce texte. J’imagine, et j’ose espérer qu’il y aura une jurisprudence sur ce sujet précis étant donné qu’au final, ça reste une copie privée. Et si on prend le cas où la société se déplacerait chez le propriétaire des disques pour faire la copie ? Ca reste quand même très tendancieux cette histoire… Les mois à venir nous en apprendront sûrement plus.
Bonjour Laurent,
Ceci n’est pas précisé dans le communiqué de TrackDigital. Je te conseille de les contacter sur le mail donné dans le billet, la personne est très réactive.
A priori ce service est illégal et il y a de fortes chances que cette entreprise ne le sache même pas car en France la legislation est tres vicieuse. Si vous lisez ce qui suit et pour faire bref, il faut être proprietaire du CD-Audio pour pouvoir benefier de la tolerance à la copie privée … c’est à dire que le copiste peut faire la copie et pas une societe tierce …
il existe un droit de copie prévu par l?article L.122-5 du code de la propriété intellectuelle : l?auteur ne peut s?opposer, une fois son ?uvre divulguée, à ce que soient réalisées des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective. …
Le droit de copie privé suppose que le copiste soit titulaire d?un original licite, c?est à dire autorisé par le titulaire des droits d?auteur.
http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2004/11/03/26-le-piratage-prive-est-il-legal-en-france-suite-et-fin
Bonjour Alban.
Sais tu si cette société peut aussi recopier le contenu des CD marqués “CD Protected” qu’on lui donne (dans le cas ou le CD est acheté légaleme,t bien sûr).
Merci
Laurent.
D’après ces interprétations paranoiaques de la législation je n’aurais pas le droit de décharger MÉMÉ du stress d’apprendre à se servir d’un ordinateur en faisant ses copies de sauvegarde à sa place ? Pas de risque que je me garde une copie de ses Tino Rossi ou de ses Pavarotti au passage, mais je craindrais pour la stabilité de mon Winkows.
Bref cela accroîtrait la fracture numérique et menacerait la survie de chanteurs en voie de disparition. Il faut donc abroger de telles législations.