Octavio est à la fois la marque de cette nouvelle société française dans le monde de l’audio numérique et la référence de son premier produit. Je vous ai déjà parlé de ce petit récepteur audio WiFi car l’équipe m’en avait envoyé un prototype de pré-série il y a tout juste un an. Il est maintenant disponible et les personnes ayant participé à la campagne de financement ont reçu leur exemplaire cette semaine. J’ai reçu le mien ainsi qu’un deuxième en prêt pour tester la fonction multiroom. J’ai plusieurs choses à dire sur l’Octavio, il y a du positif et du négatif. Voici mon avis sur le produit final.
Test mis à jour le 14/08/2021
Un projet concrétisé grâce au financement participatif
J’ai suivi le développement de ce produit depuis près de deux ans. J’ai échangé plusieurs fois avec les créateurs, David et Victor qui m’ont permis de tester le prototype. Lorsque la campagne de financement Kickstarter a été lancée, j’ai immédiatement participé.
En tant que promoteur du multiroom et de l’audio connecté en général, il me semblait logique de supporter un projet français !
J’aurais bien aimé écrire en titre et en introduction de mon test de la version finale qu’Octavio était une réussite totale. J’aurais aussi aimé écrire uniquement des choses positives à propos de ce streamer.
Mais je dois garder mon œil critique. Même si j’apprécie l’équipe et le projet, je ne peux pas passer outre les points qui m’ont gêné. En tant que lecteur de multiroom.fr, j’imagine que c’est ce que vous attendez de mes tests.
Un mini boîtier au look sympa
Tout d’abord, le design a peu changé depuis le début de l’aventure. C’est quasiment le même que celui du prototype que j’ai eu entre les mains l’an dernier : un mini boîtier plastique donnant tout de suite sa signature à la marque.
Les différences sont les suivantes :
- sur le dessus, la touche mute a été remplacer par une touche play/pause
- l’entrée audio de restream a été abandonnée
- le port d’alimentation est passé du micro USB à l’USB-C plus actuel
- le rétro-éclairage interne est concentrée sur le côté gauche du produit et non pas sur tout le produit
Ce ne sont que des bons points, mis à part la suppression de l’entrée audio. Ce choix a été expliqué dans la communication du projet. Il est vrai que c’est une fonction complexe et peu de concurrents la proposent dans des produits très accessibles.
Notez également que le rétro-éclairage blanc interne a finalement été supprimé. Sur les premiers exemplaires, celui-ci donnait une impression de produit pas fini. Ainsi, le problème est réglé.
Découverte du packaging et de son contenu
Octavio a plutôt bien travaillé sa communication avec des mails plus ou moins réguliers pour tenir au courant les acheteurs. Le suivi de la livraison passe par une jolie interface pour savoir à tout moment où se trouve son produit.
C’est rassurant sur ce point et j’aimerais voir cela plus souvent appliqué par d’autres vendeurs, même de la part de très grandes marques qui ne font pas autant d’efforts.
Un emballage en carton recyclé
Le coffret en carton noir est assez classique, même s’il existe des impression de meilleure qualité. C’est un détail, mais je regarde tout. A l’intérieur, l’appareil est directement visible. Une fois retiré, on découvre un QR Code permetant de télécharger l’application mobile.
En dépliant ce premier étage, des mots rassurants nous indiquent que nous allons bientôt profiter de la musique connectée chez nous.
Le cordon pour la sortie audio est à choisir au moment de la commande
On soulève le deuxième étage pour découvrir :
- le bloc d’alimentation
- un cordon USB-A / USB-C
- le cordon de qualité sélectionné lors de la commande (mini-jack optique/optique, mini-jack/RCA ou mini-jack)
- le guide de démarrage
Et un petit message de remerciement de la part de l’équipe Octavio !
Jusqu’ici, je ne vois que du positif à part quelques petits détails sur la qualité du carton du coffret. Elle s’explique par l’usage de matériaux recyclés comme indiqué dans le guide.
Dans ce même guide, Octavio met bien en avant la conception et l’assemblage en France. Mais aussi la garantie et la volonté de réparer un produit en panne plutôt que de le jeter et de le remplacer.
L’idée de départ d’anti-obsolescence d’Octavio se retrouve bien ici, même si je la trouve globalement moins mise en avant qu’au lancement du projet.
D’une application originale à une application partagée déjà bien connue
Sur les premiers visuels de l’application lors de la campagne de financement, puis lorsque je l’ai reçu en pré-test l’an dernier, j’ai vu un design de l’application mobile original et épuré.
Et là je m’aperçois qu’Octavio a finalement basculé sur la solution Linkplay. Cette société crée composants et applications prêts à l’emploi pour le multiroom. Ces outils se destinent aux fabricants ne souhaitant pas effectuer ces développements en interne.
Linkplay est donc utilisé par de nombreuses autres marques. Par exemple : Advance Paris, Audiocast, Audio Pro, Marshall, NuPrime, Triangle, pour celles déjà passées entre mes mains.
Comparatif face à d’autres lecteurs compatibles LinkPlay
Dans un récepteur audio numérique, le plus important c’est l’application ! Surtout lorsqu’il n’y a aucune interaction ou presque sur le produit. C’est le cas de l’Octavio si l’on fait abstraction des deux touches sur le dessus.
Dommage, j’aimais bien l’esprit de l’application mobile originale qui aurait pu prendre des chemins différents de la concurrence et se différencier sur ce point essentiel en faisant encore mieux.
Ici, l’Octavio devient très très proche de ses concurrents comme l’Audiocast M5 ou le Triangle AIO C par exemple. Ce sont deux lecteur audio réseau au format compact à l’image de l’Octavio. Je les compare dans le tableau ci-dessous.
| Audiocast M5 | Triangle AIO C | Octavio | |
|---|---|---|---|
| Prix | 34,90 € | 139 € | 149 € |
| App Linkplay | 🟢 | 🟢 | 🟢 |
| Spotify Connect | 🟢 | 🟢 | |
| DLNA | 🟢 | 🟢 | 🟢 |
| AirPlay | 🟢 | ||
| Hi-Res 24/192 | 🟢 | ||
| Sortie analogique | 🟢 | 🟢 | 🟢 |
| Sortie numérique | 🟢 | 🟢 | |
| Bluetooth | 🟢 |
L’Octavio a deux avantages majeurs sur ses concurrents directs : le Bluetooth et la lecture Hi-Res. Je suis partagé sur le Bluetooth, car je le vois plutôt comme un bonus. L’idée de ce produit est d’accéder aux services musicaux avant tout.
Le Bluetooth est accessoire car l’avantage de la lecture Hi-Res est perdu. Utiliser fréquemment le Bluetooth, c’est prendre le risque de ne plus utiliser l’application Octavio. Si vous cherchez un récepteur Bluetooth uniquement, cela coûte une vingtaine d’euros.
A l’écoute de l’Octavio
Cette application Linkplay est correctement conçue, je la connais par cœur. Elle a l’avantage d’intégrer nativement Deezer, Qobuz et Tidal. Elle est simple et facile d’accès même s’il manque des fonctions avancées si on la compare aux ténors du domaine comme Sonos ou Bluesound.
L’installation s’effectue via des confirmations vocales en français. D’ailleurs, au début la voix demande de poursuivre l’installation via l’application “Virtuose” alors qu’elle s’appelle Octavio. Un changement de nom en perspective ?
Une restitution impeccable
Côté son, il n’y a rien à dire. C’est propre, défini, ouvert, il ne manque rien. La qualité que l’on attend d’un tel produit est au rendez-vous pour envisager une association aussi bien avec une chaîne HiFi ancienne qu’avec un amplificateur et des enceintes modernes. Même au sein d’un système jusqu’à 1000 euros ou un peu plus.
L’Octavio se situe dans l’esprit d’un Raspberry Pi bien configuré en audio (style Volumio ou VitOS) ou d’un Chromecast Audio relié en optique. ensuite, il existe un gap lorsque l’on passe aux récepteurs audio numériques coûtant 500 € et plus : ceux-ci vont apporter plus de précision, de stabilité, de chaleur. Mais ce n’est pas l’objet de l’Octavio d’aller marcher sur les plates-bandes des produits audiophiles.
L’Octavio assure la lecture audio Hi-Res
J’ai pu confirmer avec mon DAC que la lecture en 24 bits et 192 kHz passait parfaitement bien. Un bug au lancement empêchait la lecture de certains fichiers en 24/96 et 24/44.1. Il a été corrigé. Dans le cas contraire, mettez à jour votre Octavio.
Concernant l’écoute en multiroom, grouper deux zones ensemble est très facile depuis la liste des lecteurs. Seulement, deux choses sont absentes sur l’écran de lecture :
- Il manque une indication comme quoi des zones sont groupées (seul le nom de la zone maître apparaît).
- il n’est pas possible de gérer le volume indépendamment des deux zones depuis la page de lecture, seulement depuis la liste des appareils. Je trouve que c’est plus évident depuis la page de lecture.
Un tarif un peu trop élevé
En résumé, le produit tient ses promesses sur le service audio qu’il assure en ajoutant l’accès aux abonnements musicaux, le DLNA, Spotify Connect et le Bluetooth à n’importe quelle chaîne HiFi existante. Ou à des enceintes amplifiées. Et j’aime bien aussi le discours d’anti-obsolescence autour du produit même s’il mériterait d’être plus en avant.
Pour moi le tarif est trop élevé. Le Triangle AIO C (139 €) justifie son tarif par la notoriété de la marque et son écosystème AIO, ainsi que la double sortie audio séparée analogique et numérique. L’Audiocast M5 est très accessible à 35 € car il n’a pas de sortie numérique, pas de Bluetooth et la marque est peu connue. Mais il ajoute Apple AirPlay ! A mon avis, le prix de l’Octavio devrait se situer entre les deux.
D’ailleurs, le prix annoncé au départ avait été fixé à 99 €. Il me semble que c’était plus réaliste que 149 €. En dehors du Bluetooth et de la Hi-Res, la justification se trouve également dans la fabrication française. Mais est-ce que les consommateurs seront suffisamment sensibles à cet argument ? Quand on peut avoir pour moins cher un produit à l’application mobile identique, quitte à perdre quelques fonctions ?
Octavio : vivement la suite de l’aventure
Il faut tout de même reconnaître une grande qualité à l’équipe Octavio : ils sont allés au bout du projet et ont délivré le produit ! Bien sûr, il y a eu un peu de retard et la pandémie actuelle n’a pas vraiment aidé. Pourtant, rares sont les projets Kickstarter qui vont jusqu’au bout. C’est le cinquième projet auquel je participais et seulement le deuxième où j’ai réellement reçu le produit final. Un grand bravo à eux pour cela, la base est là pour développer de nouvelles choses.
Si vous êtes à la recherche d’un petit lecteur réseau efficace et complet, je vous conseille l’achat de l’Octavio. Si vous avez déjà parcouru cet article lors de sa parution initiale, mon avis allait à l’opposé. Mais l’équipe a su être réactive et a vite corrigé les différents bugs ainsi que le problème de l’éclairage interne. Reste la question du prix un peu trop élevé à mon goût, justifié par une fabrication française et un message fort d’anti-obsolescence.
Maintenant, il ne reste plus qu’à suivre comment Octavio va se développer et de quelle façon les consommateurs vont accueillir le produit ! Car tout cela n’est que mon avis peut-être biaisé de spécialiste du domaine, le client aura le mot de la fin.
Bonjour Alban, et merci pour votre article !
Ce genre de retour constructif nous permet chaque jour à améliorer le produit. Je me permets de revenir sur certains points pour pouvoir justifier nos choix, ou les problèmes rencontrés.
Concernant l’éclairage, c’est en effet un problème de production, qui sera corrigé lors de la prochaine série. À ce titre, nous nous engageons à procéder à des remplacements si le client en fait la demande.
Concernant le choix de travailler avec Linkplay, c’est en effet une décision qui nous a permis d’intégrer l’intégralité des services de streaming dans Octavio, chose qui n’aurait pas été possible autrement. Ceci nous permet de bénéficier d’une technologie fiable, suivie, et régulièrement mise à jour.
Néanmoins, concernant l’application, il est vrai que de nombreuses choses sont à améliorer, aussi bien du point de vue fonctionnalités que du côté de l’ergonomie (le fait que vous n’ayez pas trouvé où adapter le volume en multiroom de chaque appareil en est la preuve). La bonne nouvelle, c’est que tout peut être fait à distance, et que notre équipe travaille activement dessus pour combler au plus vite ceci.
Concernant la lecture de fichiers en 24/96, c’est assez étrange, tout semble fonctionner de notre côté (aussi bien depuis UPnP, que Qobuz ou Tidal, jusqu’en 24/192). Nous allons investiguer et corriger ceci.
J’espère avoir répondu à vos intégrations, et serais ravi de vous partager au plus vite les correctifs annoncés plus haut.
À très vite !
David, co-fondateur d’Octavio
Bonjour David et merci pour ce retour extrêmement rapide suite à la publication du test.
Je vois que vous êtes à l’écoute et réactif pour le suivi et les améliorations, ce qui est bien le plus important !
Les lecteurs pourront ainsi voir que la plupart des points que j’ai remonté sont pris en compte et vont être corrigés.
De mon côté, je corrigerai le test en conséquence.
A bientôt !
Bonjour, franchement un beau produit, efficace, cependant je trouve que le DAC manque de rondeur et de chaleur dans les basses! Dommage car en qualité plus basse et un ipod avec DAC wolfson, la chaîne sort un meilleur son!
Est ce que quelque chose est prevu de ce côté?
Merci
Kev
Bonjour,
L’Octavio reste un produit accessible, avec pas mal de capacités : sortie analogique/numérique, Bluetooth et multiroom.
Ses qualités sont en rapport avec son tarif, par rapport à d’autres produits moins complets ou plus onéreux.
Je ne pense pas qu’il est prévu de faire évoluer la puce de conversion à ce stade. Si vous cherchez mieux en termes de DAC interne, il faudra vous tourner vers un Primare NP5 par exemple.
Bonjour,
J’ai lu votre test avec intérêt, d’autant plus que je me questionne sur une solution pour pouvoir profiter de la haute résolution offerte par Qobuz sur ma chaine (Dac 100 Signature, Ampli Atoll IN200 SE et enceintes Planet L Elipson secondées par un caisson Mosscade Titan 7.3), jusqu’ à présent j’écoutait Apple music par le biais de l’Apple TV, mais je viens de passer sur Qobuz et l’apple TV est bridée en qualité CD.
Aussi, je viens de commander un câble Toslink Jack pour raccorder mon Macbook pro en otpique sur le Dac, mais l’octavio me semble une bonne solution (sans fil). Dans votre test vous parlez de soucis avec certaines résolutions, là dessus je pense qu’ils vont réagir, en revanche vous sembler trouver qu’il y a mieux en qualité de son, est-ce à cause du dac intégré? Cela peut il être contourné en raccordant l’Octavio en optique sur un Dac de meilleure qualité?
Merci par avance pour votre retour.
Bonjour,
Effectivement, l’équipe d’Octavio m’a confirmé que le problème avec certaines résolutions avait été corrigé.
Il y a toujours mieux en qualité sonore, cela dépend où l’on place ses attentes. Dans sa catégorie accessible (jusqu’à 200 €), vous obtiendrez peu voire aucune différence en choisissant l’un ou l’autre de ses concurrents. Autant choisir la solution d’une entreprise française. 🙂
Pour passer un cap qualitatif, il faudrait investir au moins 500 € et plus (type Primare NP5 ou SOtM sMS-200 par exemple).
Merci.
Dans le cas où je connecte l’Octavio à un dac externe en optique, est-ce que le dac de l’Octavio est by-passé?
Effectivement, dans ce cas le DAC interne est bypassé.
Cependant, si la sortie numérique optique (ou coaxiale) de tous les streamers, quel que soit leur prix, avait strictement la même qualité, ce serait trop facile. 🙂
Il y a bien des différences entre les sorties numériques des streamers : qualité des composants en amont, traitement et respect du signal, réjection des parasites, qualité de la connectique de sortie et des composants associés.
Bonjour Alban,
Je découvre ce test un peu par hasard (beau travail !) et je ne peux m’empêcher de faire le comparo avec l’AUGUST WR320 (qui est à mon sens un AUDIOCAST M5 avec en sus toutes les options nécessaires : entrées audio analogique, réseau LAN et même numérique optique). Il utilise la même appli que l’OCTAVIO et permet la construction d’un multiroom par l’ajout d’autres WR320 ou même d’AUDIOCAST M5 (“mélange” testé chez moi avec succès).
Qu’en penses tu ?
Merci.
Ludo.
Bonjour,
Je n’ai pas testé le WR320. Il en existe d’autres équivalents ailleurs, chez Arylic, Audiophony ou Wiim.
De mon point de vue, pour ces produits identiques commercialisés à prix accessible, la qualité sonore n’est pas un critère car ils se destinent à de petits systèmes où les différences éventuelles seront peu perceptibles. La comparaison ne me semble pas utile. Je dirais donc de prendre l’un ou l’autre selon ses préférences et la connectique dont on a besoin !
Il n’y a aucun problème à les mélanger, au contraire.
Cependant, Octavio se positionne un peu différemment à travers la proposition de leur propre application mobile qui arrive bientôt. En version payante, elle permettra de piloter également d’autres produits DLNA en plus de tous ceux cités précédemment qui sont Linkplay.
Bonjour alban, dommage que vous n’ayez pas testé le WR320 car j’aurais voulu avoir un retour de la partie son en optique comparé au chromecast audio en optique aussi. Avez vous comparé l’octavio et le chromecast audio via la sortie optique ?. Quid de la sortie analogique de l’octavio vs le chromecast(manquant de matiere mais plutot neutre je trouve) ?. Quel dommage qu’on ne trouve pratiquement plus de petit streamer avec sortie coaxiale qui donne de meilleurs resultats que l’optique. Pensez vous que le yamaha NPS303 soit largement au dessus (vu son prix) via la sortie analogique ?. Merci.
Bonjour,
Pour être tout à fait honnête, je ne vais pas jusqu’à comparer dans le détail la qualité des sorties audio des appareils “entrée de gamme”. Je fais une écoute global pour vérifier si le résultat est correct, donc susceptible de satisfaire le plus grand nombre, et je relève d’éventuels manques ou parti pris.
Ma philosophie est que lorsqu’on a un budget limité et que l’on se contente d’un streamer entre 50 et 150 €, il ne faut pas se soucier du détail entre les sorties ou la puce utilisée pour la conversion, et encore moins des câbles… Les produits actuels sont qualitatif et en rapport avec leur budget dans 99% des cas. Non, il faut mettre tous ses efforts sur les enceintes et leur adéquation avec la pièce (placement, support, traitement éventuel ou DSP). Et c’est toujours cela que je défendrai.
Concernant le NP-S303, il ne m’avait pas chamboulé et, de mon point de vue, il ne mérite pas l’effort financier par rapport à un WXAD-10 si l’on veut absolument du MusicCast. Sinon le Chromecast audio, l’Octavio, l’Audiocast M5 ou un Raspberry Pi sous Ropieee font parfaitement l’affaire. Pour moi, on passe un léger gap à partir du Primare NP-5 ou du iFi Zen Stream, mais qui restera toujours inférieur à l’attention apporté aux enceintes. Pour aller vraiment plus loin, je conseille un Auralic ou un Aurender pour leur ouverture, un Melco ou un Bel Canto pour leur focalisation.
Je possede une chaine plutot “ancienne”(Sansui AUX 501, Philips CD723, JM LAB cobalt 806 et cables modulation et HP Hifi cables & Cie). Des que je change de cables aussi bien numériques qu’analogique, je percois la difference. Coaxial toujours superieur a l’optique, quelque soit la marque ou le prix. Donc pour moi, les cables jouent un role plus qu’important. Dans les streamers que vous citez, pas de mention du bluesound Node. il coute 3X le prix de l’octavio et 16X le chromecast. Pensez vous qu’il pourait s’integrer dans mon système ?. Si vous l’avez ecouté, y a t’il un monde d’ecart comparé a l’octavio, ou le yam a 150 euros ?.
Le sujet des câbles est toujours aussi polémique. Je suis du côté des réalistes :
– lorsqu’on mesure les câbles, il n’y a aucune différence (cf. forum Audio Science Reviews),
– lorsqu’on fait des tests en aveugle ABX, les résultats des sondés (même très qualifiés) arrivent toujours à 50/50
J’ai déjà eu à tester des câbles pour des sites ou des magazines. Lorsque je l’ai écrit, c’est que j’entendais des différences, à peu près reproductibles au moment de la rédaction du test. Mais tellement légères que dans les mêmes conditions une semaine plus tard j’aurais peut-être dit le contraire. Il y a tellement d’autres paramètres qui entrent en jeu lorsque l’on fait un test auditif, entre biais cognitifs, convictions, défauts de mémoire auditive, niveaux de volume différents, état psychique du moment, etc.
A partir du moment où les câbles sont de qualité (matériaux, soudures, contacts), passons à autre chose. 🙂
L’ancien Bluesound Node ou Node 2 était pour moi “normal”. En dehors de sa connectivité et de ses capacités de lecture, ses qualités audio n’étaient pas supérieures à un Sonos Connect par exemple. Donc à rapprocher du Primare NP-5.
Je n’ai pas encore testé le Node 2021. D’après ce que j’ai pu lire, il a beaucoup évolué en bien. Il faudrait donc que je puisse le tester pour me faire mon avis.